Soirée de gala Café Kruismans et réception après le spectacle

21/02/2018

Soirée de gala 21 février 2018

Théâtre de Liège

Café Kruismans

Vous prendrez bien un peu de citron avec votre café ? A moins que vous ne préfériez la mousse de lait ? Pour tout vous dire, Bert Kruismans s’en fiche royalement de comment vous le prenez. Son truc à lui, son défi du moment, c’est d’en ouvrir un, de café. Un café surréaliste, à la belge, qui n’ouvre qu’une fois par an, histoire de concentrer l’actualité, d’en pleurer de rire ou d’en pleurer tout court.

A l’image des « cafés serrés » qu’on ne présente plus, le Bert refera, sur scène et pour votre plus grand plaisir, la morphologie d’une année qui risque bien d’être corsée : qu’elle soit politique, sociale ou people, il vous servira ses réflexions cyniques et ses analyses loufoques sur un plateau d’argent.

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Bert Kruismans, l’humoriste flamand qui amuse aussi les wallons

Bert Kruismans est le seul humoriste belge qui fasse rire aussi bien les Flamands que les Wallons, et qui soit connu des deux côtés de la frontière linguistique. Avant de devenir le bouffon de l’Etat belge - un bouffon cultivé - comme il ne nomme lui-même, il a fait une carrière très sérieuse d’abord à la BRT où il est rédacteur en chef et présentateur, puis à la VRT et sur d’autres chaînes du nord du pays.

Comédien, il joue le rôle d’un juge dans une série télévisée. Il participe à un concours en télé qui lui dédie en riant le titre de l’homme le plus intelligent du monde. Il incarne Charles Quint lors d’un récent Ommegang. Il figure sur une affiche diffusée par la Sécurité routière : Boire ou conduire ? Pas drôle. Au début du troisième siècle, il se découvre l’humoriste que l’on connait au Festival de Rochefort. Le jury le félicite pour sa parfaite imitation de l’accent flamand. Il révèle alors que c’est dans la langue de Vondel qu’il a débuté avec son one man show dans de petits théâtres en Flandre.

A cette époque, il parle assez mal la langue de Voltaire au point de ne pas comprendre toujours les questions des journalistes qui l'interrogent Comme il a étudié la philosophie à l’université, il se souvient de la méthode de Socrate. Avec une candeur feinte et un air goguenard, il pose des questions impertinentes sur les aberrations de la Belgique et sur ses dérives nationalistes.

Non seulement, on le connaît, ne serait-ce que par Tournée générale avec Pierre Theunis pour complice à la RTBF, son Café serré en radio, sa participation à l’émission Les enfants de cœur mais surtout on le reconnaît grâce à ses moustaches impressionnantes et sa barbiche à la Napoléon III. Il a écrit plusieurs livres satiriques dont La Flandre pour les nuls, Le Belge tout nu, et avec Pierre Kroll Foer Nondju. Sa liberté de ton, son sens de l’humour, son audace pleine de dérision font son succès. C’est lui qui a dit : « Quand tout le monde part à gauche, j’ai envie d’aller voir à droite. » Il nous promet une soirée de fou-rire.